» Résumé «
Paris, printemps 1789. Michel, 11 ans, est le fils d'un artisan veuf du faubourg Saint-Antoine. Lorsque celui-ci disparaît au cours d'une émeute contre la baisse des salaires, Michel est confié à un refuge pour enfants trouvés. Suite à des mauvais traitements, il fugue à la poursuite d'une petite voleuse de pain. Il la rattrape sur les toits de la capitale, où toute une bande d'enfants « perchés » survit dans des cabanes de bric et de broc. Rapidement accepté parmi eux, il va les convaincre de l'aider à retrouver son père, sûrement emprisonné à tort à la Bastille ! Entre "les enfants perdus" de Peter Pan et Les Enfants de la Résistance, une grande aventure tout public.
★★★★
Merci aux éditions Casterman pour l'envoi de cette BD.
En ce début d'année, je commence doucement avec plusieurs bandes dessinées, comme celle-ci qui se passe durant la révolution française. C'est une belle découverte, et un premier volume qui promet de une bonne suite, en tout cas, je suis preneuse et je vais poursuivre l'aventure en compagnie de Michel.
Nous nous retrouvons le 21 avril 1789 et là, nous rencontrons le jeune Michel et son père, ainsi que son oncle, la vie n'est pas facile pour eux, mais ils n'ont pas à se plaindre, ils ont un toit au-dessus de la tête, et le père de Michel a sa propre petite boutique, il est tailleur.
Mais, alors que la Révolution commence à gronder au sein du peuple, le jeune Michel va se retrouver à l'orphelinat, son père ayant disparu suite à l'attaque de la maison du Duc Réveillon. Son oncle étant incapable de s'occuper de lui-même, c'est la seule solution qu'il a à proposer à son neveu. Au moins, il sera nourri et blanchi, c'est déjà pas mal et mieux que de vadrouiller seul dans les rues.
Mais, Michel, bien qu'il accepte de vivre à l'orphelinat, ne conçoit pas que son père puisse être mort, pour lui, il se trouve prisonnier à la Bastille. Alors que cela ne se passe pas au mieux avec les autres garçons de l'orphelinat, il va surprendre une fillette en train de s'enfuir. Il prend la décision de la suivre et, c'est ainsi qu'il va rencontrer les enfants perchés, c'est le nom qu'ils se donnent.
J'ai adoré ce premier volume, je serais bien resté en leur compagnie, j'ai envie de savoir si Michel a raison en disant que son père est toujours vivant, j'ai envie d'y croire moi aussi. Les dessins sont de couleurs assez foncées, nous naviguons dans les tons bruns, mais je n'ai pas trouvé cela désagréable, bien que perturbant lorsque nous sommes habitués à lire des BD très colorisées.
Comme je le dis plus haut, ce premier volume est prometteur, de plus, nous avons même droit à quelques explications de la réalité en fin d'album, avec de véritables illustrations issues de la Bibliothèque nationale.
Les amateurs de bandes dessinées devraient apprécié cette entrée dans l'univers des enfants perchés de la Révolution.
» L'auteur(e) «
Jean-Sébastien Bordas est né en 1980 à Paris. Dessinant depuis l'âge de cinq ans, l'envie d'en faire son métier lui vient vers 17 ans en lisant les œuvres de Fred ou de Loisel. Après son Bac, il entre donc aux Gobelins, puis signe son premier album d'après le roman de Maupassant, Le Docteur Héraclius (Delcourt). Il se plonge ensuite dans la guerre d'Espagne, avec la série Le Recul du fusil (Quadrants). Il travaille aujourd'hui pour l'animation et la BD.
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