Chronique : Dévisagée - Erin Stewart

 

          Résumé:          

Tout le monde a des cicatrices, certaines sont juste plus visibles que d'autres.Ava a tout perdu dans l'incendie qui a ravagé sa maison. Ses parents. Sa meilleure amie. Même son visage. Elle n'a pas besoin d'un miroir pour savoir à quoi elle ressemble : la violence du regard des autres suffit. De retour au Lycée, Ava ne pensait pas tenir plus d'une semaine. Jusqu'à ce qu'elle rencontre la piquante Piper, qui porte comme elle des cicatrices, et Asad, technicien du groupe théâtre -qui partagent sa force de caractère et son humour à toute épreuve.

          Mon avis :          

🔥🔥🔥🔥

Le thème des grands brûlés, voilà un sujet que je n'ai pas souvent retrouvé dans mes lectures, et celles-ci sont très nombreuses ! Encore faut-il que celui-ci soit aborder de la bonne manière, si bonne manière il y a !

Je dois bien avouer que l'auteure a su faire preuve de justesse dans ses propos, dans le déroulement de tout l'après drame, dans le cheminement des soins médicaux, dans tout ce qui touche le côté psychologique. N'oublions pas que la pauvre Ava n'est pas seulement brûlée sur plus de la moitié de son corps, elle a également perdu ses parents ce fameux jour ! Déjà devoir affronter une de ces épreuves n'est clairement pas facile, mais les deux ensembles, je ne suis pas certaine que je réussirais à me relever de ce genre d'événements !

En lisant le résumé, nous savons dans quel genre de livre nous allons nous lancer, mais franchement, nous ne sommes pas prêts à tout ce que nous pouvons y découvrir ! Je ne l'étais franchement pas !

Durant la plupart du temps qu'a durer ma lecture, je me suis sentie tiraillée. D'un côté par la souffrance et le désespoir de la jeune Ava, d'un autre par l'évolution qu'elle va avoir grâce à l'amitié naissante entre elle et Piper et Asad qui va agir comme un baume cicatrisant. Malgré tout, les cicatrices, que celles-ci soient intérieures ou extérieures, seront et resteront toujours visibles.

Je ne peux nier que nous ressentons assez bien que le public cible de base est jeune, cependant, je n'ai eu aucun mal à me sentir à l'aise avec le récit que j'ai trouvé tellement prenant, que les plus de 400 sont passées à une vitesse grandissante au fil des chapitres qui s'enchaînent.

Ce n'est pas un coup de cœur, mais néanmoins une excellente découverte que je vous conseille de faire si ce n'est pas déjà le cas.

          A lire si :          

  • Vous êtes amateurs de récits poignants
  • Vous aimez les personnages auxquels vous vous attachez sans même vous en apercevoir

          Premières Lignes :          

Un an après l'incendie, le docteur me retire mon masque et me dit qu'il est temps de me bouger.

Il ne le dit pas avec ces mots-là, bien sûr, parce qu'il est payé pour employer des termes savants, comme "réintégration" et "isolement" mais, en gros, le Comité chargé de la vie d'Ada s'est réuni et a décidé que j'avais traînassé assez longtemps.

La fête est finie.

          L'auteure :          

Erin Stewart a grandit dans les forêts de Virginie à attraper les lucioles. Elle habite à présent à l'ombre des rocheuses avec son mari et leurs trois enfants. Erin aime mettre à profit sa formation de journaliste pour écrire des fictions inspirées de la vie réelle. Insuffisante cardiaque et mère adoptive, elle est profondément convaincue que ce n'est pas par hasard que la vie place sur notre chemin des obstacles et des rencontres. Dévisagée est son premier roman.

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