C'est le moment de découvrir une nouvelle anecdote d'auteur(e). J'aime bien savoir ce que les personnages ont pu faire subir à leur créateur, ou que l'envers du décor nous soit un peu dévoilé. C'est un peu comme les bonus dans les DVD ou Blu-Ray. L'envers du décor, une scène coupée, un personnage qui n'en fait qu'à sa tête, un changement total de direction dans le récit,... Tellement de choses que nous ne savons pas forcément 😋
Cette semaine, c'est Nicolas Bastin qui a relevé le défi des anecdotes. Je vous ai fait mon retour de lecture sur le premier dossier du Club de l'Etrange la semaine dernière avec Nagaraja.
Anecdote de Nicolas Bastin
Bonjour tout le monde,
Avant tout, je tiens à remercier votre chroniqueuse préférée pour sa critique sur mon troisième bébé : Nagaraja. Ça fait toujours chaud au cœur de lire ce genre d'avis rempli de passion.
Bon, ce n’est pas tout, mais vous êtes tellement curieux que je me suis demandé ce que je pouvais bien trouver comme anecdote à vous raconter… Ce n’est pas si facile que ça après tout.
Commençons par le commencement. Depuis tout petit, j’ai goût à l’écriture… mais pas forcément à la lecture. C’est grave docteur ? Bon, je mens un peu. J’ai aimé lire jusqu’à la fin des primaires et n’y ai repris du plaisir qu’après être arrivé en dernière année d’école. Notre prof de français nous a délivré des livres bateaux et poussiéreux.
Pour mes deux premiers romans, Virus Tome 1 & 2, je me suis inspiré de mon expérience dans le parc d’attractions Walibi Belgium durant sa saison Halloween. C’était vraiment plaisant de décrire un lieu que j’aime beaucoup et qui a fait s’envoler mon imagination. C’était comme écrire une histoire que j’avais déjà vécu.
Pour mon bébé, mon petit Nagaraja, c’était un coup de foudre ! J’étais parti sur un tout autre style, plus réaliste, plus horrifique, et puis, après avoir visité une attraction Halloween (on ne change pas une équipe qui gagne), l’histoire m’est apparue comme une évidence ! C’était si facile à écrire et pourtant, pas simple en recherche et documentation. C’est vrai, après tout, comment créer un bon mythe qui mélange fiction et réalité ? Les Grecques et les Romains y sont arrivés, pourquoi pas moi ? (Rire). C’est aussi, et surtout, un livre que j’ai voulu moderne où le lecteur peut se retrouver en chacun des personnages. Tantôt on les aime, on les déteste, tantôt on veut être un soutien ou le parfait opposé. Je l’ai aussi voulu résolument neuf, qui change un peu des codes traditionnels de la littérature. Oh bien sûr je ne me considère pas mieux que mes confrères et consœurs, mais je voulais me démarquer. C’est pour cela que j’ai décidé de ne pas me tenir à un genre et que mes romans prennent des caractéristiques de tous les styles.
Bon, je pense en avoir assez dit (rire). Ça été un plaisir d’écrire ces quelques lignes et encore plus quand on sait qu’elles vous sont destinées.
J’espère vous dire à une prochaine fois au détour d’une de mes pages.
Eh bien voilà, j'espère que ce rendez-vous vous plaira sur le long terme, et que vous avez apprécié d'en savoir un peu plus sur l'arrière du décor de Nagaraja 💝
Je vous dis donc rendez-vous dans une semaine pour une nouvelle anecdote sur un autre livre.
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